Cybernités : Différence entre versions
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| − | La '''cybernité''' est un concept resté dans l'histoire depuis Platon, celui de la '''maîtrise''' de sa navigation par son navigateur (gubernetes), c'est à dire le vécu de l'emport, en mer, de son propre horizon spatial, par rapport au chasseur-cueilleur-citoyen dont l'horizon est stable, | + | La '''cybernité''' est un concept resté dans l'histoire depuis Platon, celui de la '''maîtrise''' de sa navigation par son navigateur (gubernetes), c'est à dire le vécu de l'emport, en mer, de son propre horizon spatial, par rapport au chasseur-cueilleur sans horizon dans sa forêt, au cultivateur-citoyen dont l'horizon est stable, à celui du voyageur-conquérant qui va d'horizons en horizons et du marin qui emporte son horizon avec lui, le monde montant à sa coupée. |
| − | Notre temps est celui où l'emport de notre horizon devient virtuel et commun à tous, qui sortons ainsi de la localité physique du réel, pour les capacités nouvelles de la glocalité, et déjà de l'espace global, où nous pouvons mieux entendre, simuler et vivre la réalité | + | Notre temps est celui où l'emport de notre horizon devient virtuel et commun à tous, qui sortons ainsi de la localité physique du réel, pour les capacités nouvelles de la glocalité, et déjà de l'espace global, où nous pouvons mieux entendre, simuler et vivre la réalité d'une dynamique temporelle où nous devons mieux comprendre, et pour cela modéliser, les effets - au sein de l'interligence générale par laquelle "tout est lié" - de la capacité (''capax'') néguentropique de la nature, et de sa proposition humaine. |
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Version du 27 juillet 2021 à 08:48
La cybernité est un concept resté dans l'histoire depuis Platon, celui de la maîtrise de sa navigation par son navigateur (gubernetes), c'est à dire le vécu de l'emport, en mer, de son propre horizon spatial, par rapport au chasseur-cueilleur sans horizon dans sa forêt, au cultivateur-citoyen dont l'horizon est stable, à celui du voyageur-conquérant qui va d'horizons en horizons et du marin qui emporte son horizon avec lui, le monde montant à sa coupée.
Notre temps est celui où l'emport de notre horizon devient virtuel et commun à tous, qui sortons ainsi de la localité physique du réel, pour les capacités nouvelles de la glocalité, et déjà de l'espace global, où nous pouvons mieux entendre, simuler et vivre la réalité d'une dynamique temporelle où nous devons mieux comprendre, et pour cela modéliser, les effets - au sein de l'interligence générale par laquelle "tout est lié" - de la capacité (capax) néguentropique de la nature, et de sa proposition humaine.
