Platon

Il ne s'agit pas ici de l'amiral, mais du philosophe athénien connu pour son paradigme "il y a le mort, le vivant et le navigateur" (gubernetes) origine du mot cybernétique (l'art de gouverner - de soi-même à l'Etat, selon Ampère), de s'auto-gouverner (gouvernail artificiel, auto-régulation pour les machines, selon les règles mécaniques et le contexte de l'environnement selon Wienner) et des "relations étendues" (action->énaction->réaction, selon Varella) en coopération. Au dessus (ou maintenant sous) de la mer considérée comme l'entourement incertain de l'homme , il y a le navire sociétal et l'équipage (comme il y a la cité et sa république) et il y a le pacha, image du professionnel qui pare à tout, et le navarque, l'amiral.

Ebook (PDF) de travail "Platon et la mer".

Depuis le paléolithique (peintures rupestres) l'Homme a de grands contextes que l'on semble pouvoir identifier ainsi au cosmos, à la philia (philosophie), aux lois de la cité et de la science (nomologie) et aujourd'hui aux problématiques de l'"en-réseau", avec le soutien de grandes explorations que sont la mer (et le professionnalisme du navire que la survie y réclame) et la religion (au sens "interligent" de "tout inter-relier"). Le "changement de paradigme" que nous sommes, dit-on, sensés vivre semble, en fait, être un changement de sens du mot "paradigme", ce que Kuhn a d'abord identifié comme le consensus scientifique ambiant , puis maillé en une matrice des disciplines : il s'agit, avec le développement éducatif et technologique, de la sapience commune aux chacuns de notre multitude humaine, numériquement intermédiée. Nous devenons des navigateurs de l'esprit.

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