Evolution prévisible du mail
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L'internet a une architecture d'échanges de datagrammes de bout en bout. Ces datagrammes sont des télégrammes commutés par les "InterneteXchanges" (IX) d'une manière optimisée pour être rapide. Ce sont des messages de taille réduite (exemple : SMS) avec une entête fixe dans les quels sont saucissonnés les flux échangés. Leur protocole est l'internet protocole "IP". Il faut les remettre en ordre (et pour cela demander parfois leur renvoi) à l'arrivée pour assurer la reconstruction des échanges. C'est le rôle de "TCP".
La rapidité accrue du réseau au fil des années, et malgré l'accroissement du trafic, a permis d'assurer des liaisons pseudo-synchrone (sans délai apparent), y compris pour les pages web et leurs photos. Il en est maintenant de même pour les messages mails, malgré leur nombre, qui sont de taille moyenne comparable à ces pages web. Il est donc possible de considérer des échanges de messages e-mails là où il semblait que seul le web pouvait faire l'affaire.
Or, le mail est un objet structuré (entête message, texte, annexes) dont l'on peut étendre la structure d'accord commun entre l'envoyeur et le receveur. Ceci est en train de se faire notamment sous le format JSON. Dès lors l'envoi de mails correspond au chargement dans une, ou plusieurs bases de données distantes. On va les appeler "mail-lakes", et chacun va pouvoir les traiter localement. Pour les classer, détruire les pourriels, réduire l'enregistrement des mêmes fichiers images (logos, par exemple), susciter des alertes, suggérer des réponses, activer des applications, prendre des notes (mails à soi-même), tenir à jour des bases d'images locales ou distantes personnelles, faire des copies ciblées, nourrir ses référentiels numériques, réagir à certaines nouvelles, marquer automatiquement son intérêt, traduire les textes reçus, les mettre en contexte local ou horaire, etc., etc.