Cyberagora
L'homme est un animal social (Aristote). Cette socialité se concrétise au mieux dans ses agoras dont le même Aristote disait que les barbares étaient les peuples sans agora. Au coeur de la cité, elle s'est aujourd'hui installée au coeur des "cités virtuelles" que le paradigme de normalisation moderne (RFC 6852 appelle le "marché" des "communautés globales" et en fait une bénédiction pour l'humanité. Les cyber-espace-d'échanges de ceux qui partagent un certain passé-présent-futur ou un débat commun.
La particularité des cyberagora, qui réunissent intellectuellement et de façon géographiquement délocalisée des personnes humaines est l'intermédiation participative étendue de leurs "plus machina" numérique. Nous sommes donc là confrontés aux implications :
- de la nature polyloguale des échanges et des règles agoriques de cohérence de la forme des raisonnements partagés.
- des extensions technologiques du maillage et de la vicariance cobotique.
- de l'augmentation humaine qui en résulte.