Humanumérique
De EN65
Genèse 3,7. "Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes".
- Dès l'abord l’œuvre de la main (mécanique) de l'homme a été de lui fournir la capacité pratique de sa "vicariance[1]" sociale ou artificielle de ce qui biologiquement lui manquait.
- Nous en sommes venu, à la suite de l'"erreur féconde du mathématicien Henri Poincaré" (1889) au besoin d'une vicariance "plus machina", de niveau numérique, capable de nous aider à mieux connaître, savoir, comprendre et maîtriser la "sapience" [2] à laquelle le sapiens du XXe siècle est parvenu.
- L'ubiquité pervasive de cette vicariance nous conduit à assumer une "humanumérique" intellectuelle et comportementale d'"homo plus machina (numerica)".
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- Aller ↑ (TLFi vicariance : ce qui supplée à l'insuffisance fonctionnelle d'un organe. Comme il est dit du vicaire, le vicariant tient — fonctionnellement — la place d'un autre. En physiopathologie humaine sont dits vicariants des organes dont l'entrée en action, en situation de déficit biologique, permet de compenser un risque d'insuffisance fonctionnelle.
- Aller ↑ sapience : savoir livresque, aujourd'hui numériquement dynamique et transdisciplinaire.
